La maladie de parkinson touche aujourd’hui plusieurs millions de personnes partout dans le monde. Il s’agit d’une maladie neurologique chronique qui détruit les neurones à dopamine de la personne touchée. Elle peut évoluer de manière différente d’une personne à une autre jusqu’à l’aggravation des symptômes. S’il n’est pas encore possible de guérir totalement cette maladie, il est quand même possible de ralentir son évolution à travers différents traitements. Focus sur ces possibilités qui s’offrent aux patients.
Les traitements médicamenteux
C’est l’alternative la plus utilisée par les personnes souffrantes de la maladie de parkinson. Toutefois, en quoi ce traitement aide-t-il le malade ? Comment les médicaments sont-ils administrés au malade ? Existe-t-il des effets secondaires ? Voilà autant de questions qu’il convient de se poser.
Ce que les médicaments apportent aux patients
Les médicaments contre le parkinson sont notamment destinés à apporter de la dopamine aux personnes souffrantes. Il existe en effet plusieurs médicaments qui favorisent le ralentissement des symptômes chez le malade. Plusieurs laboratoires à l’instar de l’entreprise Ever Pharma France ont réussi à mettre sur pieds des dispositifs d’ordre médical ou des spécialités pharmaceutiques. Ces différentes solutions permettent de lutter efficacement contre l’avancée de la maladie.
En fonction du médicament ou du dispositif médical, les symptômes moteurs comme la lenteur, la rigidité ou les tremblements peuvent considérablement diminuer. Aussi, il faut notifier que l’efficacité du médicament dépend également du patient et varie souvent d’une personne à une autre. Il en est de même pour ce qui concerne les modes d’administrations qui peuvent varier en fonction du patient.
Les modes d’administration
Il faut distinguer plusieurs modes d’administration des médicaments sur les malades. Le mode le plus couramment recommandé est la voie orale. Le malade pourra ainsi prendre des gélules et des comprimés à des fréquences bien déterminées. Pour certains traitements, le malade peut également avoir recours à la voie per-cutanée tandis que d’autres peuvent opter pour la voie intestinale. La voie sous-cutanée est également l’une des alternatives à la portée des malades qui peuvent recourir à un stylo injecteur.
Selon la fréquence des prises et en fonction des médicaments ainsi que des malades, il est possible de faire face à certains effets secondaires. Le plus souvent, il s’agit de troubles du comportement.
La chirurgie
La chirurgie est la solution extrême pour les cas de la maladie Parkinson. En effet, il s’agit d’un lourd traitement qui est uniquement recommandé aux cas présentant de grandes difficultés. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes, car environ 5 à 10 % des malades ont généralement recours à cette alternative. Pour rappel, la chirurgie consiste à faire une stimulation cérébrale profonde encore appelée SCP.
Avant de prendre la décision d’une opération sur un patient dans le cas du traitement de cette maladie, certains critères doivent être réunis.
Le premier critère est qu’il doit vraiment s’agir de la maladie de parkinson et pas d’un syndrome parkinsonien. Il sera alors nécessaire d’attendre au minimum cinq années d’évolution de la maladie avant de prétendre à une chirurgie.
Un autre critère est que le développement des signes moteurs n’est pas encore avancé et le patient n’a pas atteint l’âge de 70 ans. Avant d’opter pour la chirurgie, il convient aussi de s’assurer que le patient ne présente pas d’importants troubles psychiatriques ou cognitifs. Il sera également utile que le malade ne présente aucune autre affection grave.